Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Et ici
22 janvier 2009

montceau-les-mines

La bouche est le visage avide et l'autre et l'autre et nous

jetés dans un vide sans nom n'avons que le ventre aspiré

d'espoir pour nous justifier de l'impuissance ou l'absence de

soi à soi et là, ici, bas sur terre rien qu'une bouche humide et

vide et vidée de toi.

Alors le voyage, se jeter à pied à terre avec

ignorance et faire des noeuds des normes

avec, des noeuds énormes avec le coeur

sans hommes et toujours sans visage, le

coeur sans personne et la lumière devant

qui vous ment sans rien dire et sans mots

pour ne pas dire qu'elle trahit.

              champ_soleil

A voir/


MIRON, Gaston, L'Homme rapaillé, Montréal, l'Hexagone, 1994

Poème : "je t'écris"

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité