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7 mai 2008

VAlère NOVARINA - vous qui habitez le temps (brouillon, fautes d'ortoghraphe)

aureliaivan_1_

Novarina dit que vous qui habitez le temps se décompose en "5 scènes d'exposition et 8 de dénouement". Le problème c'est qu'il y a 14 scènes, donc auteur n'est pas d'un grand secours.

Les personnages. Il ne sont pas vraiment des personnages. Il n'ont pas de nom, mais des appelations abstraites.: La femme aux chiffres , le chercheur de falbala.

Ils ne semblent pas avoir de personnalité propre, plusieurs personnages sont meme désignés sous un seul nom : "les enfants pariétaux"Tous ne parlent qu'un seul langage la langue de novarina, qui est création perpétuelle.

Il sont plus des lieux d'ou sort la parole. Certes leur discours respectifs se contredit parfois, parle de choses différentes, mais c'est également le cas à l'intérieur d'un seul discours d'un seul personnage. "ne serait ce que la femme au chiffre scène 1)
Conversion des personnages en langage.
On a meme dit tératologie (science des malformations) a mastiquer , à faire claquer dans l'air.
parle de ses personnages en terme de"Liste de l'homme ou du nom de l'homme, monstres, mutants, muets, liste de tous les gens, liste des hommes faits en autre chose qu'en homme, en d'autres matières que de chair et de sang"
ce ne sont pas des corps ce sont du langage dans des vêtements.
Il ne peuvent mourir et c'est cela qui confère au théatre un aspect sacré.
"Phrase sublime de Dubouclez: On cherchera en vain des personnages achevés dans le théâtre de Novarina; on y trouvera fragments, esquisses, ratures, chutes, personnages plongés dans une solution suffisament acide pour qu'à travers leur "vêtements habités" la parole attaque notre chair"
Pas de scène d'exposition ou que des scènes d'exposition ?, personnages qui se tissent, construction infinie au long de la pièce.

Cependant, ils ont tous des intérroogations qui leurs sont propres, meme s'il parfois abordent les meme, sont un ou une multiplicité de point de vue sur le monde. pas des appelations anodynes
Par exemple le veilleur, semble etre le personnage du monde.
la femme aux chiffres, la femme de l'univers mathématique
le chercheur de falbala , celui de la dissection scientifique.
jean francois le personnage du corps.


effectivement pas de corps, dans ces personnages. dans le théatre habituels, notre interaction avec le monde, qu'il s'agisse de dormir de manger ou de faire la vaiselle suppose la présence du corps sous les vêtements. ici meme la sexualité, femme aux falbalas,enfants, hommes, n'est qu'un ajout purement nominal a coté du nom ou du prénom. indication fortuite
(presque imprévue oui.) et fonctionnelle , qui sert au langage formel, au code, pas aux vrais rapports. (l'accumulation de Jean le montre) montre que ce par quoi on nous réduit ne signifie rien.
Rend le nom, la personnalité, secondaire, montre qu'on est au dela de l'apparence, ce qui résulte de cette destruction de l'image pour l'autren du pour autrui sartrien, cette image figée , c'est finalement l'essence de lhomme et pas une absence d'humanité.
"Le personnage est nébuleuse de paroles et amas de mots, récit spiral, réminiscence, méandre respiré, chaînes de danse parlées."

Enjeux thématiques.

Il y en a plein puisque les personnages parlent en terme de questions existentielles.
Le corps, le temps. Mais également la naissance. Le fait de donner des noms. La parole.
Angoisse d'etre réduit en portant un nom.
Angoisse d'être DANS un corps, en prison.
Angoisse de n'être qu'un corps.
Angoisse de n'etre rien qu'une illusion produite par le corps.
Angoisse des appelations.
Angoisse des appelations des jours du temps.
Angoisse du langage, de la parole.
Angoisse du rapport avec autrui.
Angoisse de la mort / de la naissance.
Surtout des expressions de doute, ou des constats négatifs/ c'est à dire qu'on ne cherche pas de réponse, on ne cherche pas de fin, l'intérrogation est une fin en soi, qui libère sentiment de l'angoisse.

Rapports entre les personnages sont direct, d'une grand violence. pas de soucis de politesse, on est déja à l'intérieur des choses. On ne sait si on doit rire ou pleurer. il y a meme des suicides symboliques.
Scène 4 "et j'offre ma vie à la vie".
ou "je ne vivais que pour plaire à ma mère, une vieille sinoque."
"Rien n'est à l'intérieur de toi" Scène 1
Ce qui est intéressant ce n'est pas la psychologie des personnages ils n'en on pas, mais qu'ils réveillent des intérrogations, par l'irrationnel.

Evidemmment pas de morale, à la fin de l'histoire,( de toute façon y a pas d'histoire.) puisqu'il s'agit dêtre sincère.

Enjeux esthétiques.

Pas de personnages.
Pas de structure narrative, pas d'histoire, donc pas de scene d'exposition, péripéties, dénouement.
Destruction du langage.
Didascalies n'ont pas leur role habituel. , perd sa fonction d'indication.
Pas de scènes, des espèces d' épisodes. pas d'indication entrée et sortie de scène. (on ne sait pas qui est la, puisque personnages qui parlent peu ou pas)
Pas d'indication spatio temporelles ou absurdes.
Représentation théatrale n'est pas représentation mais présentation.

Pas de soucis de vraimsemblance, il ne s'agit de toute façon pas de mime du réel.
pas d'unité de temps, il n'y a pas de temps.
pas d'unité de lieu, il yen a pas, on est dans la matière.
pas d'unité d'actions, il y en a pas, il n'y a que du mouvement.

objet un sacrifice", la destruction comique des attendus du drame.
(pas de scène d'exposition, actions invraisemblables, dialogue incohérents, tue le réalisme.) On ne se reconnait plus, théatre de la "voie négative" (pendant la matière), provoquant souffrance et incompréhension.
(rejette effectivement le processus d'identification)

(((((((((Théatre rempli de litanies, longue et ennuyeuse énumération / prière adressée a (l'autre? dieu? l'humanité? )
qui rappelle le drame de la répétition de la vie. Prière qui déforme et libère l'étrangeté en soulignant l'absourdité par la répétition.)))))))))

On a voulu rapprocher ce théatre du théatre de l'absurde, mais c'est un abus de langage.
certes, les seules fois ou on peut percevoir un mime de l'homme cela en dénonce l'absurdité. mais le théatre de l'absurde surppose le respect de codes, ne serait que du langage, dont novarina ne se soucie pas.
avant tout théatre du langage, qui travaille sur la parole, parle de la parole et s'exprime a travers ça.
oeuvre réputée injouable, on considère son interprétation scénique comme superflue
pourtant scène est interne à la parole. respiratoire. recherche du théatre intérieur.
articulation des mots appelle la déasarticulation des corps: parole n'est pas qu'orale, elle est parole du corps.
Unité. ne dissèque pas les différents domaines de l'expression comme on a l'habitude de le faire. La parole est comme le mouvement. La parole est un mouvement en fait. Presque pas de distinction, pièce faite pour etre vécue, bougée.

Le théatre ne ment pas, ni ne dit la vérité, ni ne représente ni simule quoique ce soit, en vérité le théatre analyse le réel."
pas réprésentation mais présentation. etre qui exprime un etre. pas un être qui montre un être.
on ne montre pas on est dedans.

Pas d'indication d'entrée et de sortie de scène. Ce qui confère à la lecture une impression de présence permanente : les personnages sont là meme s'ils ne sont pas sur scène. et possibilité du silence.
Confère à la présence matériel un aspect secondaire, => confirme l'idée qu'on est dans la matière, au dela du réel.

La scène est un Stade d'action, bougent tout le temps, imitation comique ou tragique de l'action humaine. . nécéssite le mouvement pas le changement du monde. on est deja dans la matière, pas de ces modification externes.

Contre l'humanisme de la représentation
destruction de la figure humaine. refus de la représentation de l'homme, de sa médiatisation idolatre.
Violence exercée contre les subjectivités en représentations, contre ceux qui se regardent et s'exhibent*.
Rituel antrhopophagique : image humanité mise en pièce.
"il nous faut toujours renaître à nouveau, être sans nom et protester contre toutes les matières dont nous sommes représentés, protester contre la figure humaine, contre toute science de l'homme, contre tout ce qui prétend être une science de l'homme, détruire toutes les idoles, briser sans cesse les images qu'on veut faire de nous, protester contre toutes les images de l'homme, contre toutes les cartes, les schémas de notre dehors et dedans, refuser toujours de porter notre nom." (pendant la matière,) 66
Cette crise de l'humanisme fonde une crise de la représentation dont l'auteur veut briser le prisme normalisateur. Toute représentation, toute image est d'une certaine manière représentation de l'homme, elle sert l'homme, renforce sa domnitation sur des choses qui sont alors mises en image. elle contrefait le monde en en faisant une nourriture assimilable et controlée.
cette normalisation prend au théatre sa forme ultime; codification anthropomorphique, théatre pour l'homme qui aliène le regard et la langue, qui ne présente de l'homme que ce qu'il sait de lui même, au lieu d'en écouter l'étrangeté fondamentale et d'écouter les "nocturnes " qui se jouent dans son langage.
Nb , théatre de novarina, théatre de la lumière de la nuit. Rapelle l'allocution de saint john perse au BNobel, nature de la poésie, éclairer le mystère ou baigne l'être humain.

Pas de représentation mais "déprésentation" ou juste presentation effacement d'une figure humaine, dont les personnages portent encore la trace sur eux, comme les traces mourantes de la naissance, de la pureté.

Tout ca se fait par l'intermédiaire du langage étrange.: un mot ne désigne pas une chose mais nie la présence de cette chose.
Les personnages disent "mon corps qui n'êtes pas la". Scène 5 , le gardien de caillou "c'est ici ma dépouille."
Signifiant qui avance tout seul.
Etrangère aux crispations de la langue et par là activement poétique.
Détruit le langage, ne respecte pas le langage. pour trouver un véritable humanisme. un véritable respect de l'être.parle une sorte de français modifié par d'autre langues latin anglais, va chercher la signification dans les différentes sources qui mènent aux différentes langue , en cela il va a l'origine, à la source du langage( qui en a donné des différents plus tard)
meme système meme ecosystème entre ses pièces, qui renvoient les unes aux autres.

Comique langage,/ destruction de l'homme.
Folie, rapproche le langage de ceux d'internés de fous. théatre tout entier , c''est le public qui rit.
puis rire de la naissance des choses de la découverte.



l'acteur n'est pas le point passage entre fiction et réalité c'est la clef sacrifiée par laquelle tout s'accomplit. il sépare le corps et lesprit, parle sans ses mots à lui. la le trou de la parole, le vide.

"sur la table de la scène le premier sacrifié c'est le personnage, le deuxième c'est l'acteur, et le troisième c'est toi, spectateur."

                                                   novarina

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